Voyage au Kirghizistan: Itinéraire de 2 Semaines

Le Kirghizistan, mon premier pays d’Asie Centrale que j’ai visité en 2022. Cela faisait quelques années que je rêvais d’explorer l’Asie Centrale, pour ses paysages époustouflants que j’avais pu apercevoir dans des documentaires, pour sa culture riche, à la croisée des cultures soviétique, asiatique et musulmane du fait de son emplacement si particulier, situé sur la route de la soie.
Dans cet itinéraire de deux semaines que j’ai effectué avec un ami, en voiture cette fois, je vous raconte nos aventures sportives et humaines que nous avons vécues, à la découverte de sa capitale Bichkek, de notre randonnée à cheval jusqu’aux somptueuses montagnes d’Altyn Arashan.
Si vous prévoyez de partir au Kirghizistan, préparez-vous à un voyage exceptionnel mêlant nature sauvage, traditions locales et expériences uniques. Allez c’est parti.

Jour 1 : Découverte de Bichkek, la capitale Kirghize

Notre avion est arrivé très tôt le matin de Paris, avec une escale à Istanbul. Nous avons récupéré une voiture de location, un 4×4 plus précisément pour appréhender le relief du pays, je détaille quelle voiture de location louer dans cet article.
C’est Aïdana qui nous retrouve devant le Madison Ave Hotel, où nous prenons un café, Aïdana travaille avec Azamat avec qui j’avais échangé par email pour la location de véhicule.

Une fois le 4×4 récupéré, nous filons pour notre deuxième rendez-vous, rencontrer Baktygul place d’Ala Too, devant le monument de Manas. J’avais contacté Baktygul via son agence de voyage qu’une amie m’avait recommandée, pour réserver les deux activités suivantes :

  1. La randonnée à cheval dans les steppes et nuit en yourte du coté de Song Koul.
  2. La randonnée dans les montagnes de Altyn Arashan, car c’est fortement recommandé d’y aller avec un guide vu que les itinéraires ne sont pas balisés. Et également la nuit en camp en pleine montagne.

Baktygul parle français, c’était super de pouvoir échanger avec elle dès notre arrivée, elle nous a raconté plein de faits intéressants sur son pays, sa culture, et elle nous a ajouté quelques détails à l’itinéraire que l’on avait préparé. Je passe rarement par des guides locaux car je suis plutot débrouillard, mais vu que très peu de locaux parlent anglais, et que durant une bonne partie de notre itinéraire nous n’aurons pas de réseau téléphonique, je voulais être sûr de ne pas louper ces deux activités.

Sur cette première journée, nous en avons profité pour aller au bazar Osh, lieu incontournable à Bishkek. Cela m’a fait pensé à certains grands bazars de Turquie, mais avec une atmosphère assez singulière, entre l’Asie et le Moyen-Orient.
Je m’étais noté d’acheter des chaps de Kok Boru pour notre randonnée à cheval, pour un prix de 5-6€, mais ça m’est sorti de la tête. Cela vous protège les tibias quand vous êtes à cheval, utile.

Il y a également le bazar Dordoï qui est le plus grand d’Asie centrale. On y retrouve quasiment la même chose qu’à Osh.
Nous nous sommes également rendu à la place Ala-Too, sans doute la place principale de la ville, ainsi que l’allée aux statues. Ces lieux font partis des incontournables de la capitale, je vous les conseille.

Ce qui m’a sauté aux yeux en arrivant au Kirghistan, et donc à Bichkek pour ma première étape, c’est ce mélange de cultures que je n’avais jamais vu auparavant. L’architecture est très soviétique, avec des statuts aux allures russes, les kirghizes ont des traits asiatiques, typiques de l’Asie Centrale ou de la Mongolie, et on y trouve une multitude de mosquées vu que la religion principale est l’Islam. Cela ne ressemblait en rien à mes voyages précédents, et j’en étais ravi. On ressent également ce mixe culturel dans la cuisine locale où se mélange plats typiques du moyen orient et mets russes.

Désolé pour la qualité de cette image, j’y reviendrai quand j’aurai un moment 🙂

Jour 2 : Départ pour Kyzart

Sur la route entre Bishkek et Kochkor, nous sommes allés jeter un oeil à la Bourana Tower, situé dans le village de Tokmok.
Cette tour antique a été érigée par les Karakhanides, une dynastie turque qui a joué un rôle crucial dans la région.
Maintenant en état de ruine, elle reflète l’histoire médiévale de la région. Construite au IXe siècle, elle faisait partie de la cité de Balasagun, un point clé de la route de la soie.
D’après ce que j’ai pu lire sur certains sites, sa fonction exacte n’est pas très claire, elle est largement considérée comme un minaret associé à une grande mosquée qui existait autrefois à proximité. Et d’autres estiment qu’elle aurait été le plus vieux observatoire astronomique d’Asie.

Dans mon backpack, j’ai emporté des vêtements, une lampe frontale, mon appareil photo et un livre de Sylvain Tesson. Pour le reste, les steppes, le silence, les chevaux et les chaleureux sourires seraient déjà sur place.

Nous reprenons la route vers Boom Gorge, et nous faisons une randonnée d’environ 2-3 h dans le canyon de Konerchek.
Après s’être bien dégourdi les pieds, direction le village de Kyzart. C’est là que nous passerons la nuit, avant de partir au lac de Song Koul le lendemain.
Nous dormons chez l’habitant, dans une petite pension où nous dinons avec la famille et leurs enfants. Et ce pour un prix très bon marché : une chambre avec deux lits, le diner et le petit déjeuner pour environ 19€, imbattable.

La ville est petite et simple, pas d’activité cela reste une étape de passage. Mais idéal pour une bonne nuit de sommeil avant d’attaquer la randonnée à cheval.
Une autre alternative serait de dormir à Kochkor, qui est la seconde ville aux portes de la région de Song Koul, les voyageurs séjournent dans une des deux, avant de partir pour pour les treks à pieds ou à cheval le lendemain.
J’avais repéré la Guesthouse Jailoo Tourism à Kochkor, mais comme dit plus haut nous avons choisi Kyzart pour passer la nuit.

Jour 3 : Arrivée au lac de Song Kul et découverte de la culture nomade

Nous prenons la route vers 8h et c’est parti pour 2h30 de trajet jusqu’au lac de Song Kul (ou Song Koul). Attention la route a pas mal de relief, et cela monte en altitude avec un col à 3500m.
Les paysages sont somptueux, on y croise des bergers à cheval, des troupeaux de vaches, ces paysages montagneux sont vraiment impressionnants.


Nous arrivons aux alentours de midi autour du lac, en comptant les pauses pour profiter de la nature et du grand air. Autour du lac le paysage est époustouflant, des troupeaux de vaches et de chevaux sauvages, courant crinières au vent nous montrent que nous sommes vraiment au coeur de l’Asie Centrale. Entouré de montagnes majestueuses, le lac offre des vues à couper le souffle.
Les steppes à perte de vue, nous sillonnons la terre avec notre 4×4 jusqu’à arriver au camp au bord du lac, pour découvrir la vie de nomade. Une expérience authentique qui vous plongera au cœur de la culture kirghize.

Attention il n’y a aucun réseau, donc je vous conseille de télécharger une carte GPS sur maps.me en avance. Baktygul nous avait donné les coordonnées GPS de notre camp, et nous arrivons à destination.

Les nomades du camp ne parlent pas un mot d’anglais, nous nous faisons comprendre avec des signes et des sourires, et tout se passe bien.
Après un bon déjeuner dans la yourte principale, nous décidons de faire une petite sieste dans notre yourte, puis de s’allonger dans l’herbe.
Au milieu de rien, au milieu du monde sauvage. Le vent siffle dans nos oreilles, les chevaux courent à l’horizon, les chiens appartenant aux nomades viennent nous renifler.
Lecture, écriture, c’est le moment de se retrouver.


Diner dans la yourte principale, nous rencontrons un autre groupe d’étrangers revenant de leur randonnée à cheval. Le ciel est incroyablement étoilé ici. Pour la nuit, attention au froid il faut être bien couvert, nous sommes à 3000m d’altitude.

Si la nature pense, alors les paysages sont l’expression de ses idées.

Sylvain Tesson

Jour 4 : Balade à cheval à Song Kul

Tôt le matin, après un thé fumant, nous partons en randonnée à cheval pour la journée, avec un guide ne parlant pas non plus un mot d’anglais. Nous communiquerons uniquement avec des sourires et des rires.


Je pense que ce fût une des expériences les plus impressionnantes de ma vie ! Je me sentais seul au monde, marchant dans les steppes à dos de cheval, passant du trot au galop à en avoir des frissons dans le ventre. Le fidèle chien nous suivant, nous étions une petite meute.


Notre compère nous emmena chez des bergers où nous bûmes le fameux lait de jument fermenté. C’était légèrement pétillant du fait de la fermentation, pas désagréable, un gout de faisselle en plus fort. 


Que vous soyez débutant ou confirmé pour monter à cheval, je vous conseille vivement de faire cette activité incroyable. Cette expérience unique vous permettra de découvrir des panoramas inaccessibles autrement, et surtout de plonger dans la culture Kirghize de la meilleure manière que ce soit.
Avant de monter en selle, assurez-vous d’être bien préparé. Des conseils de sécurité aux compétences de base en équitation, soyez prêt à vivre une aventure équestre inoubliable.

Jour 5 : Chasse au faucon et arrivée à Karakol

On reprend la voiture et direction Karakol. Sur la route, nous passons par Kochkor où nous déjeunons. Ce sera notre trajet le plus important car nous devons parcourir 380 km, soit 6-7h de route du fait de notre itinéraire bien chargé.

Nous faisons une halte à  Bokonbaevo et Tamga, pour voir les fameux chasseurs au faucon ! J’en rêvais depuis longtemps. Chasseurs historiques de l’Asie Centrale, qui inspira la chasse au faucon pratiqué dans toute l’Europe il y a plusieurs siècles.
Nous rencontrons un habitant, lui demandons où nous pouvons voir la chasse au faucon, il passe un coup de fil et 30 minutes plus tard une voiture arrive avec un guide parlant anglais qui nous amène voir un chasseur entrainant son aigle à la chasse avec un lapin mort. Cette expérience fût fabuleuse. Comptez environ 30-40€ pour assister à la chasse au faucon, et pouvoir avoir le droit d’en prendre un sur son bras. C’est certe un prix, mais c’est une expérience unique.
Il est également possible d’en voir dans la ville de Turasu.


Baignade dans le lac d’Issy Kul, ce lac est tellement vaste qu’on dirait qu’on nage dans la mer, on ne voit pas l’autre rive.

Sur la route, vous pourrez voir les 7 rochers de sable rouge Jeti Oghuz. Et également Skazka (Fairy Tale Canyon) pour une petite promenade. On a l’impression d’être en Arizona.
Il est également conseillé de visiter Kok jayik valley, mais nous n’avons pas eu le temps.


Nous avons passé la nuit dans le petit hôtel Jamilya B&B Guest House, réservable sur Booking, chambre très confortable, petit déjeuner délicieux et petit jardin très mignon, je vous recommande.

Si vous avez le temps, une bonne expérience est de faire un « banya », les saunas russes.

Jour 6 : Découverte de Karakol

Karakol, une ville aux allures d’antan, séduit par son architecture préservée et ses rues pavées.

Après un café au Karakol Coffee, que je vous recommande (un des meilleurs café faits au Kirghizistan), nous avons passé la journée à visiter la ville :

  • La mosquée Dungan,
  • La cathédrale orthodoxe de l’église Saint-Nicolas datant du XIXe siècle,
  • Le musée Karakol Historical Museum pour une plongée dans l’histoire captivante de la région.

Nous avons aussi pris plaisir à se balader dans les petites rues du centre ville et les petits marchés pour trouver quelques gadgets pour notre randonnées.
Il est également bon de profiter des espaces verts si paisibles avant de s’enfoncer le lendemain dans la montagne plus froide.

Si vous vous retrouvé à Karakol un dimanche, ne loupez pas le marché aux bestiaux tous les dimanches de 6h à 11h.

La ville n’est pas très grande et on en fait vite le tour.
Enfin, la diversité culinaire de Karakol est un délice pour les sens. Je vous conseille vivement de goûter aux plats traditionnels kirghizes dans les restaurants locaux, offrant une expérience gastronomique unique. Mention spéciale pour les viandes grillées à la broche, qu’ils regroupent sous l’appélation kebab.

Jour 7 : C’est parti pour les montagnes d’Altyn Arashan

Après un très bon déjeuner au Cafe Dastorkon, nous revenons à l’hotel pour laisser le 4×4, où un chauffeur vient nous chercher pour monter dans la vallée d’Altyn Arashan à bord d’un gigantesque 4×4 de montagne.
La route est tellement impraticable, qu’il est fortement déconseillé voir suicidaire de la faire soit même. On doit passer par un chauffeur de 4×4 de montagne ou de camion russe, pour effectuée le trajet de 2h, qui sera tellement mouvementé que cela nous donne la nausée.

Nous arrivons au camp de yourtes dans l’après-midi, à une altitude de 2550m, dans un calme absolu en plein milieu de ces magnifiques montagnes.
Temp libre dans la nature, source chaude naturelle, diner avec les guides locaux et nuit froide dans la yourte avec un poêle chaud à nos pieds pour attaquer la grande randonnée du lendemain, réveil à 6h.

Pour tout ce qui concerne la saison, les plats de cuisine et locale et autres conseils pratiques, j’ai rédigé cet article qui vous aidera je l’espère.

Jour 8 : Randonnée d’une journée jusqu’au lac de Ala Kol

6h le réveil sonne, une tasse de thé chaud, un petit déjeuner local, une deuxième tasse de thé, et c’est parti pour un aller-retour de 19km dans la montagne. 1700m de dénivelé dans la journée, autant dire que l’on a souffert.

Notre guide attaque l’itinéraire d’un pas décidé, il donne la cadence, et vu que l’on veut revenir avant la nuit, on ne doit pas trop trainer.
La Vallée d’Altyn Arashan est le paradis des randonneurs, avec ses sentiers serpentant à travers des paysages à couper le souffle.

Notre hôte nous avait préparé des paniers repas, et on casse la croute sur le flan d’une montagne à la mi-journée. On voit différent paysages, des pâturages avec les vaches dans la vallée, les courants d’eau crystaline en marchant sur des ponts en bois, le relief rocheux devient de plus en plus austère, jusqu’à passer la dernière heure et demi les pieds dans la neige à l’approche des 4000m.

On arrive en haut après 6h de montée intense, mon premier 4000m, le coeur qui bat dans les tempes et les jambes épuisées. Petite pause en-haut pour admirer le beau lac gelé d’Issy Koul, prendre quelques photos, et c’est reparti pour la descente de 5h.
On arrive au camp vers 19h, complètement épuisé, les pieds et genoux en compote, mais tellement heureux de ce que l’on vient de vivre.


Après une telle journée, la baignade dans les sources d’eau chaude naturelles d’Altyn Arashan fait un bien fou, moment apaisant au milieu de la nature sauvage pour reprendre des forces.
La satisfaction était grande, l’accomplissement également, le repos au coin du feu dans la yourte tout autant. Au lit à 21h, sans doute une des meilleures nuits de ma vie avec les jambes plein d’acide lactique, et la mémoire pleine de belles images.

La liberté existe toujours. Il suffit d’en payer le prix.”

Henry de Montherlant (Carnets 1957)

Jour 9-10 : Plage de Tamchy et station balnéaire de Cholpon Ata

Après cette paisible nuit de récupération, on redescend avec notre chauffeur à Karakol, puis on reprend la route avec notre véhicule direction Cholpon Ata (ou Tcholponata, au choix), en traversant la vallée Semenov.
Sur la route, nous faisons une halte à Tamchy, station balnéaire autour du lac Issy Koul (ou Lessik Kol, les mots peuvent s’écrire de plusieurs façons).

Encore une bonne distance qui nous prendra 5h de route. Sur la route, il est possible de s’arrêter à certains endroits et de voir des des pétroglyphes. Il y a aussi une belle randonnée à faire dans les les gorges de Semenov et Grigoriev.

Tcholponata est une petite station balnéaire situé sur les bords du lac Issyk-Koul et prisée des Kazakhs et des russes, on y trouve des hôtels pour tous les prix, plein de restaurants, et surtout la fameuse fête foraine qui est un incontournable.
On s’est vraiment amusé à la fête foraine, nous étions les seuls touristes occidentaux, beaucoup de monde nous regardait, c’était amusant.
La plage le long du lac est également très sympa au coucher de soleil, on a l’impression d’être en bord de mer.

Reprendre le contrôle sur son temps est une vraie forme de liberté.


Nous y avons passé deux jours histoire de profiter de la plage et du soleil, récupérer après la randonnée, dans un esprit vacances. Sur la plage on trouve des massages à bon prix, parfait pour les courbatures.

Et nous avons loger dans cet Airbnb qui était très bien pour le prix, environ 25€ la chambre pour 2.

Jour 11-12 : Retour à Bishkek

4h de route pour rejoindre la capitale Kirghize. Nous avons fait une petite halte à Balykchy, que j’avais trouvé dans certains blogs.
C’est à notre retour que nous avons fait le bazar Dordoï, histoire de se perdre dans les allers du marchés et ramener des souvenirs à nos proches.
L’occasion aussi de visiter le parc national d’Ala-archa en revenant à Bishkek, à environ 45 minutes de Bishkek.

Un restaurant que je vous recommande : NAVAT. C’était vraiment très bon et authentique.

Il y une vie nocturne animée à Bichkek, la fin du séjour est l’occasion d’en profiter. En regardant sur internet on trouve des bars typiques Kirghizes, d’autres bars plus branchés avec des rooftops pour admirer le coucher de soleil sur la capitale. Et aussi des clubs de musique live et discothèque pour ceux qui veulent danser. Perdez vous dans la nuit Kirghize.

La nature, le froid et les animaux seront demain des denrées rares. Profitons-en tant qu’il est encore temps.

Mot de la fin

Au terme de ces deux semaines d’aventure intense, j’ai pu explorer les multiples facettes du Kirghizistan, de ses villes authentiques à ses montagnes majestueuses. Sans oublier bien sûr les sublimes steppes du lac de Song Kul, qui reste pour moi le moment fort de mon séjour. A refaire, je pense que je serai rester plusieurs jours là-bas, couper du monde, à lire et réfléchir à la vie. De toutes mes expériences que j’ai pu faire, il y a peu d’endroits comme celui-ci où j’ai pu ressentir ce calme et cette sérénité profonde.

En fin de compte, un voyage riche en découvertes, en rencontres et en souvenirs, et une nouvelle passion pour cette région d’Asie que j’ai envie d’explorer en profondeur. Je pense que mon prochain pays dans ce coin du monde sera l’Ouzbékistan.

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Max Avia
Max Avia
Bienvenu à bord ! Je me présente, je m'appelle Max, je suis originaire de France et je me passionne depuis toujours pour les voyages et les cuisines du monde. J'aime partir à l'aventure dans des endroits inconnus, découvrir des cultures et des saveurs uniques, et partager mes expériences avec d'autres personnes. Je suis obsédé par la recherche de bonnes adresses et d'endroits cachés qui rendent chaque destination encore plus spéciale. J'ai commencé à décrire mes voyages sur des carnets de bord pour en garder une trace, et j'ai fini par créer ce blog pour partager mes notes avec d'autres voyageurs. Mon but ici est de partager ces souvenirs spéciaux, mes photographies qui illustrent l'atmosphère et les saveurs rencontrées sur mon chemin, et peut être avoir l'occasion d'échanger avec d'autres voyageurs.

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